Pour commencer cette nouvelle année, j’ai très envie de formuler 4 vœux qui forment l’un des piliers du bouddhisme :
Puissent tous les êtres sensibles connaître le bonheur et les causes du bonheur
Puissent tous les êtres sensibles être délivrés de la souffrance et des causes de la souffrance
Puissent tous les êtres sensibles ne jamais être séparés de la joie suprême qui surpasse toute peine
Puissent tous les êtres sensibles demeurer dans l’équanimité libres de partialité, d’attachement et de haine
Les quatre incommensurables
Ces vœux sont donc des vœux d’ Amour universel, de Compassion, de Joie et d’Équanimité.
Ces vœux sont aussi une pratique spirituelle sur laquelle j’aime méditer dès que je peux, car c’est très puissant. Certains maîtres spirituels bouddhistes en ont fait leur méditation de base principale.
Cette méditation peut se pratiquer dès que nous avons un moment de calme en nous asseyant confortablement puis en lisant ou récitant les 4 incommensurables tout en pensant successivement à :
- une personne que nous aimons, qui nous est chère,
- nous-même,
- une personne que nous connaissons peu, comme un.e voisin.e ou une relation de travail,
- une personne que nous détestons, qui nous agace, un peu-beaucoup-énormément !
Pour débuter, il peut-être conseillé de méditer sur les 3 premiers incommensurables d’abord, puis avec la pratique d’ajouter le 4ème sur l’équanimité.
Jour après jour nous pourrons observer par la pratique comment cette méditation fait grandir en nous l’Amour universel, la Compassion et la Joie et combien ça fait du bien à notre âme, à notre être intérieur et combien ça fait du bien aussi aux autres autour de nous par voie de conséquence.
Belle pratique !