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Changer d’alimentation pour soigner le TSPT ?

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Partie 2

La partie 1 de ce post évoque les raisons pour lesquelles l’alimentation et le TSPT sont bel et bien liés. Je présente ici comment changer d’alimentation pour soigner le TSPT. Il s’agit de la méthode pratique et rapide que j’ai adopté après avoir beaucoup documenté ce sujet.

Motivation pour changer d’alimentation

Changer son alimentation du jour au lendemain n’est pas chose aisée car cela renvoie à des goûts, des mémoires et des habitudes parfois anciennes. C’est pourquoi le fait d’avoir une bonne motivation est important.

La double motivation qui consiste en un mieux être santé et un plaisir gustatif est suffisante pour commencer ! Avec le temps, le nombre de motivations augmente, notamment en développant la gratitude.

Conseil N°1

Cultiver chaque jour une bonne motivation en cuisinant un bon petit plat en se faisant plaisir !

Changer d’alimentation pour soigner le TSPT

Quels produits réduire ou éliminer ?

La liste qui suit propose toute la gamme des changements alimentaires que j’ai mis en place progressivement :

  • Les produits issus de l’industrie agro-alimentaire (En général surchargés en sel, en exhausteurs de goûts, en additifs alimentaires souvent toxiques, en graisse de mauvaise qualité etc …)
  • La viande. En commençant par les viandes rouges (Génératrices d’inflammation dans le corps)
  • La charcuterie (idem !)
  • Le sucre raffiné (Destructeur des cellules nerveuses)
  • Les produits à base de lait de vache
  • Le blé des farines industrielles et le gluten (Un additif et un composant des farines notamment de blé qui dégrade la flore intestinale )
  • Les margarines, le beurre, les huiles végétales qui ont été chauffées
  • Tous les alcools sauf le vin et la bière (L’alcool est un « faux ami », qui produit un « effet anxiolytique », mais qui est très malsain )
  • Tous les sodas et les jus industriels
  • Le café, (Qui est un excitant nerveux dont nous n’avons pas vraiment besoin ! )

A ce stade, vous pouvez légitimement vous demander : « Oui mais si je supprime tout cela, je ne mange plus rien ! »

Pas de panique, et pas de stress surtout, on y arrive juste après !

Quels produits favoriser ?

  • Tous les fruits et légumes de saison non traités ou issus de l’agriculture biologique, sans perturbateurs endocriniens et autres pesticides toxiques…
  • Les fruits secs, noix, noisettes, amandes …
  • Les petits fruits, baies (Myrtilles, framboises, fraises …)
  • Le poisson (plutôt les petits car moins pollués que les gros)
  • Les fruits de mer
  • Les œufs (issus de fermes non intensives, ou Bio)
  • Les protéines végétales ( que l’on réalise en cuisinant une légumineuse avec une céréale)
  • Le miel, les sirops d’agave, fleur de sureau, acacia, les dattes, les figues remplaceront à merveille le sucre raffiné ajouté mais le mieux c’est de l’enlever tout simplement !
  • Les laits de brebis, de chèvre ou des laits végétaux remplaceront le lait de vache très avantageusement !
  • Le sarrasin, le petit épeautre, la châtaigne, le riz, le maïs… remplaceront le blé.
  • Les huiles végétales biologiques première pression à froid
  • Les graines, les épices, les aromates
  • Les thés et tisanes biologiques
  • Le kéfir et le Kombutcha
  • Le vin et la bière biologique, mais le mieux au quotidien c’est l’eau !

Comment procéder maintenant pour changer d’alimentation ?

Conseil N°2

Je transforme graduellement mes habitudes alimentaires, pas à pas, petit à petit, jour après jour !

Il se peut que pour certaines personnes ce sujet soit un activateur de votre TSPT. Il s’agit donc de se respecter mais d’avancer, lentement et sûrement. Dans mon cas, le fait d’avoir faim, même modérément, activait très fortement mon TSPT, ce qui m’obligeait a toujours avoir avec moi de quoi manger et en particulier des coupe-faim ... très mauvaise idée ! Que j’ai vite remplacé par des fruits de saisons bio frais ou séchés. 
Conseil N°3

Je substitue un aliment de la liste du haut (à réduire ou à éliminer) par un autre de la liste du dessous (à favoriser) lorsque je fais mes menus.

Conseil N°4

J’achète tous ces produits le plus possible en circuit-court au marché de producteurs près de chez moi, en AMAP , et le reste dans les réseaux de magasins bio.

Au début de mon expérience de TSPT, je n’arrivais pas à sortir facilement, je commandais donc essentiellement via internet auprès d’enseignes qui livraient à domicile.

Je me suis aussi lancé dans un petit jardin potager sur le balcon et en bas de chez moi, ce qui me permet de commencer à produire quelques légumes, ce qui est très positif !

Pourquoi changer d’alimentation ?

Si vous voulez mieux comprendre les raisons d’aller vers ces changements alimentaires, je vous renvoie à la partie 1 de ce post. La lecture de ce livre m’a également été très profitable :

L’alimentation ou la troisième médecine du Dr Jean Seignalet (Voir Lectures).

Note pour celles et ceux qui auraient déjà lu le livre :

Il n’est pas recommandé ici de faire ce que la presse nomme « Le régime Seignalet » qui correspond à des indications de santé bien précises, mais tout simplement de suivre les conseils proposés quant à l’élimination et au remplacement des produits les plus toxiques de notre alimentation.

Est-ce que changer d’alimentation coutent cher ?

Selon une enquête récente de Franceinfo, le panier moyen tout bio couterait 12% de plus que son équivalent non bio. Ces 12% prennent en compte l’impact des modifications d’habitudes alimentaires que ce changement va induire comme le fait de réduire fortement le budget viande en général élevé.

Cette enquête met aussi en lumière le fait d’appartenir à un collectif de citoyens qui facilite les échanges, le jardinage collectif, et favorise l’accès aux plus démunis à une nourriture saine et de qualité. Une bonne nouvelle !

Se faire aider sur ce chemin de changement

Les changements que je présente ici, sont ceux que j’ai mis en oeuvre et qui correspondent à mon identité et ma situation de santé. Dans l’absolu, il conviendrait à chacun.e de consulter un.e spécialiste de la nutrition et de la micro-nutrition afin d’avoir un conseil personnalisé en lien avec son médecin traitant.

Les praticien.ne.s des médecines traditionnelles orientales (Ayurvédique, chinoise ou tibétaine) seront potentiellement de bons conseils. En effet, ces médecines prennent véritablement en compte l’alimentation comme un outil de rééquilibrage de la santé en fonction de qui vous êtes.

A suivre : Comment cuisiner plus sainement tous ces bons ingrédients …


Mise à jour

Dernière mise à jour de cet article le 17 novembre 2023