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Antidépresseur et TSPTC : mon usage

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Le médicament conseillé actuellement pour le TSPTC est l’antidépresseur ISRS (Inhibiteur Sélectif de la Recapture de la Sérotonine). Voici un détail de l’usage que je me suis construit en testant sur des années les prises de ces antidépresseurs.

J’ai principalement utilisé le Deroxat / Paroxetine. Mais, j’ai aussi eu recours à l’Effexor / Venlafaxine lorsque j’étais très épuisé. C’est un antidépresseur ISRSN (Inhibiteur Sélectif de la Recapture de la Sérotonine et de la Noradrénaline). Il semble qu’il ait aussi un effet sur la recapture de la Dopamine.

Mon usage de l’antidépresseur avec le TSPTC

Attention Je précise que cet usage est très différent de ce que médecins ou pharmaciens recommandent en général pour un antidépresseur avec un TSPTC considéré comme chronique !

Tout d’abord, du point de vue de l’intention, je considère ce médicament comme un soutien temporaire afin de « faire une pause » sur mon chemin d’évolution qui requiert pas mal d’énergie pour avancer vers la guérison.

Je n’utilise un antidépresseur que si je suis en dépression clinique. Soit au minimum 15 jours après le début des symptômes de la dite dépression dûment validée par le médecin.

J’adapte les prises à demi, voire à quart de dose à partir du 2ème ou 3ème mois ( en baissant progressivement les doses comme il se doit avec ces produits). Certains médecins considèrent cette posologie comme inopérante, d’autres non. Mon vécu m’incite à penser que même à ces faibles doses, le principe actif continue d’informer les cellules. Pour ma part, je ressens une action, non mesurable certes, mais réelle.

Je ne prends jamais ce médicament plus de 6 mois, même après le Nième traitement. Il m’est donc arrivé de le prendre pendant 6 mois, puis de devoir recommencer 6 ou 7 mois après la fin du traitement précédent.

Antidépresseur et TSPTC : En prendre ou pas ?

Le fait de prendre cet antidépresseur ne m’a pas guéri de mon TSPTC. Il m’a surtout permis de franchir des étapes de très basse énergie sans trop sombrer dans d’obscurs états émotionnels.

Compte-tenu de mon parcours, un médecin m’a recommandé de me mettre sous antidépresseur à vie afin de ne plus avoir à vivre ces montées et ces descentes énergétiques et émotionnelles si fortes. J’ai toujours refusé ce genre de prescription.

Car, on ne connait pas grand chose des effets à long terme de l’usage de ces molécules sur le corps ! Le livre des Pr Even et Debré 1 est assez accablant à ce sujet et m’a conforté dans les choix que j’avais fait.

Par ailleurs, je reste convaincu que les découvertes sur le microbiote intestinal dont l’équilibre est primordial à notre santé mentale, est de nature à transformer radicalement la prise en charge du TSPT / TSPTC et supprimer ou réduire potentiellement l’usage d’antidépresseur.

Enfin, les antidépresseurs ont beaucoup d’effets secondaires. Les longues listes inscrites sur les notices en énumèrent beaucoup. D’autres, hélas moins connus, n’y sont pas mentionnés.

Nous poursuivrons cette exploration dans un prochain post !


Sources

  1. Dépressions, antidépresseurs: Le guide psychotropes et drogues. Pr Philippe Even, Pr Bernard Debré, Guy Hugnet. Ed. Cherche midi. 2018 ↩︎


Pour aller plus loin

Mon bilan d’usage des médicaments psychotropes

Alimentation et microbiote intestinal


Mise à jour

Dernière mise à jour de cet article : Le 25 avril 2024