La seule prise de médicament ne m’a pas guéri du TSPT Complexe. J’ai expérimenté sur 10 années le rôle du médicament dans le traitement du mon TSPT C. Si l’on décide d’y recourir, il s’agit alors selon moi d’intégrer le médicament dans une approche globale de soins. Il y tiendra alors un rôle déterminé. Nous allons voir lequel.
Un seul médicament l’antidépresseur ISRS
Nous savons grâce à nos précédents articles, que la prise de médicament pour soigner le TSPT est en pratique éventuellement un antidépresseur ISRS. Il vise surtout à réduire des symptômes comme l’anxiété, l’insomnie ou l’état dépressif tout en « reboostant » le système nerveux. Ceci peut avoir son utilité pour limiter la souffrance pendant un temps. Cependant, mon expérience me conduit à penser que cette approche par la réduction de symptômes ne guérit pas ou fort mal. Le rôle du médicament ne peut correspondre qu’à ce qu’il peut faire. Et ce, au sein d’une approche globale de soins complémentaires.
Le rôle du médicament antidépresseur ISRS
Je mets de côté mes deux premières années de TSPT. En effet, durant cette période nous avons fait pas mal d’essais et d’erreurs dans l’utilisation des médicaments psychotropes ! A partir de là, j’ai recours au médicament (un antidépresseur ISRS) dans un seul et unique but :
Faire des "pauses" au cours de ce long voyage. Me permettre de souffler en ayant juste une pilule à prendre. Car j'étais souvent nerveusement épuisé.
Le rôle du médicament est alors de :
- mettre en pause et reprendre pied en s’appuyant sur la fonction « resserrante » de l’antidépresseur
- éviter de m’enfoncer dans l’ombre de noires pensées, susceptibles de re-traumatiser voire pire.
- regrimper la pente, de retrouver de l’énergie plus vite.
- avoir du temps pour que mes différents corps « digèrent » les grandes transformations suscitées par l’approche globale de soins développée tout au long de ce blog.
Soigner la cause plus que le symptôme
Je crois profondément que notre corps, notre parole, et notre esprit peuvent s’auto-guérir et ainsi transformer certaines causes du TSPT. C’est la dimension essentielle de mon chemin.
Mon chemin de guérison du TSPTC passe donc par l’acceptation de changements profonds dans ma vie. Ce qui s’avère long et parfois épuisant.
Je ne souhaite pas considérer la seule prise de médicaments (à vie ?) pour tenter de contrer des symptômes.
En revanche, le rôle du médicament a été de m’aider à franchir les périodes d’épuisement nerveux avec une certaine efficience.