Deuxième partie
De retour chez moi en convalescence, j’ai cherché comment méditer afin de soulager mes premiers symptômes d’anxiété et d’angoisses.
En pleine période estivale, je n’ai trouvé ni cours ni aide par une personne de ma connaissance. J’ai fini par acheter le livre de Matthieu Ricard : l’art de la méditation. C’est un très bon guide pratique pour démarrer !
J’ai pris l’habitude de venir m’assoir auprès d’un très grand cèdre qui vivait à deux pas de chez moi dans un square du quartier.
Je me suis assis sur l’herbe face à lui avec le recul suffisant pour pouvoir le voir entièrement. Et puis j’ai suivi les conseils du Maître Matthieu Ricard :
je pense à ma motivation
Pourquoi est-ce que je médite aujourd’hui ? J’ai le souhait de guérir bien sûr ! mais j’ai également le souhait que toutes les personnes autour de moi qui souffrent puissent trouver aussi leur chemin de guérison.
j’adopte une posture assise et digne
Ni trop tendue, ni trop relâchée : Assis en tailleur par exemple ou assis sur une chaise (Il existe des chaises pliables que l’on peut emmener en extérieur facilement), le dos droit, la tête légèrement penchée vers le bas, les yeux mi-clos.
Puis ne rien faire
Oui, c’est toute l’activité de la méditation de pleine conscience : ne rien faire ! C’était très compliqué pour moi au début de ne rien faire car l’esprit produit sans cesse des pensées et les miennes étaient très agitées ! Il est donc conseillé de se centrer sur quelque chose de simple.
alors J’observe mon souffle
Avec mes sens, j’observe ma respiration sans la modifier. Par exemple la fraicheur de l’air qui entre par mon nez, la chaleur de celui qui en sort. Déjà juste cela.
Si mon esprit est distrait
Ce qui ne manquera pas d’arriver à un moment ou à un autre, je l’observe, sans critique, sans jugement et je le ramène gentiment, mais fermement vers ma respiration.
Le tout durant au moins 20 min par jour
Il est recommandé de pratiquer durant au moins 20 min chaque jour pour enclencher un effet d’apaisement mental progressif que l’on pourra commencer à ressentir au bout de quelques semaines.
Ce jour-là, j’ai pu rester assez longtemps en compagnie du vieux cèdre. D’autres personnes sont venus s’assoir dans l’herbe à ses côtés.
En quittant le square, deux femmes qui discutaient ensemble, s’interrompent et l’une d’elle me dit : » Vous étiez très beau en méditation tout à l’heure ! ».
A suivre vers la troisième partie …
Lien pour revoir la première partie
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